Je me suis assise deux bonnes heures sur les marches de l'église, en plein soleil, profitant de la chaleur que les pierres absorbent et renvoient, pas d'air frais juste bien pour me lancer dans une page d'écriture …
Je regardais les gens passer, je crois que tout le village passe au moins une fois par jour devant l'église, sur la petite place en contrebas où les enfants font du vélo, les mamans secouent leur poussettes et les vieux hêllent tout le monde.
Les ados sont plus loin, sur un espèce de ponton, pas très loin de l'épicerie où ils vont régulièrement chercher des glaces, ou des bières …
Il est l'heure de l'école, il y a du monde qui grimpe la côte. Les trois nounous de la crèche, me saluent, avec un sourire gêné, elles ont décliner ma demande de les photographier, car elles ne sont pas les parents des bébés … dommage … 3 nounous, 3 poussettes doubles, 2 bébés assis dans chacune, et de part et d'autre un tout petit accroché à la poussette, comme à Nantes, comme dans n'importe quel pays… mais ici ils sortent, jouent dans la neige, dans le flaques …
En regardant la montagne qui s'impose au dessus de la ville, je commence à griffonner, à part les maisons, il n'y a que deux couleurs du brun pour la terre et les rochers, et du blanc … pas d'arbres, pas d'herbes, elle sera la dans quelques semaines … le paysage est en noir et blanc … et je griffonne, je me prends au jeu, avec mon stylo bille, et puis je descends jusqu'aux maisons, la petite place dans le virage et finalement le toit de la caserne des pompiers …
J'ai les mains glacées, ma coupure au pouce me lancent …
Je plie bagage et rendre au chalet, cela fait tout de même 5h que je suis dehors … Il est 16h, je déjeune d'une tranche de pain et une de fromage…
Je ressens aussi la fatigue d'hier, mon corps fourbu … sieste … je n'ai plus d'horaire … plus de repères …
Somandsfjeldet … la montagne de l'homme de la mer …
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